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Garantie tempête : dans quels cas fonctionne-t-elle ?

Devis Assurance Habitation
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Des vents violents, un orage de grêle ou d’abondantes chutes de neiges ont endommagé votre logement ? La garantie tempête de votre assurance habitation entre en action. Voici quelques conseils pour être indemnisé facilement et rapidement par votre assureur en cas de catastrophe naturelle.

Que couvre la garantie tempête ?

La garantie tempête ou forces de la nature est incluse dans de nombreux contrats d’assurance habitation (MRH). Mais elle n’est pas obligatoire, contrairement à la catastrophe naturelle.

Quels sont les dommages couverts par la garantie tempête ?

En général, la garantie tempête considère :

  • L’action directe du vent ou le choc d’un corps renversé ou projeté par le vent. Il s’agit, par exemple, de toitures arrachées, de tuiles abîmées, d’une façade fracturée par la chute d’un arbre ou la cheminée. La vitesse du vent doit être supérieure à 100 km/heure. En outre, la tempête doit avoir causé des dommages à des bâtiments de bonne construction dans la commune où se trouvent les biens sinistrés ou dans un rayon précis.
  • Le poids de la neige ou de la glace qui s’est accumulée sur le toit et les chêneaux.
  • L’humidité due à la pluie, la neige ou la grêle qui pénètre à l’intérieur du bâtiment assuré. La plupart des assureurs n’interviennent que si ces infiltrations ont lieu dans un périmètre temporel précis : en général, de 24 à 72 heures après la tempête.
  • Certaines formules, plus protectrices, comprennent aussi : le déblaiement des dégâts, le gel des canalisations ou encore le débordement des égouts.

Quels sont les dégâts exclus de la garantie tempête ?

Certains dégâts causés à vos biens sont exclus de la garantie tempête. Ces limitations varient selon les assureurs.
En général, les possessions exclues sont extérieures à l’habitation. Par exemple :

  • Les bâtiments et hangars de construction légère, appentis de jardin et vérandas ne sont pas garantis. C’est le cas également des stores, des antennes, des panneaux solaires, des fils aériens et de leurs supports.
  • Les volets, persiennes, chêneaux et parties vitrées sauf s’ils sont détruits en même temps que tout ou partie du bâtiment.
  • Les vitres sont en général couvertes par la garantie bris de glace de votre assurance habitation.
  • Les plantations, les arbres et les clôtures sont exclus.
  • Enfin, vos dommages corporels sont généralement exclus. Pour vous préserver, souscrivez une garantie individuelle tous accidents ou garantie des accidents de la vie (GAV). Ce sont des contrats de prévoyance indépendants pour les accidents de la vie privée proposées par certaine compagnie d’assurance.

Quelles extensions de garantie pour être mieux protégé ?

La plupart des compagnies d’assurances proposent aujourd’hui des garanties supplémentaires pour renforcer votre couverture. Moyennant une petite surprime, ces extensions se révèlent utiles si vous avez du terrain ou de nombreux aménagements extérieurs : piscine, panneaux photovoltaïques, serres, verger… Vous pouvez aussi faire appel à la garantie “tous risques immobiliers et dommages (multirisque)” ou “accidents électriques” présent dans votre contrat d’assurance habitation si vos appareils ont été endommagés plus de 12 à 24 heures.

Comment être bien indemnisé en cas de tempête ?

Pour être indemnisé, vous devez suivre un processus précis. Cela commence par la prise de mesures d’urgence pour protéger le logement. Vient ensuite la déclaration des dégâts à votre assureur. Enfin, le processus s’achève par votre indemnisation proprement dite.

Les mesures d’urgence pour protéger le logement

La tempête a causé de multiples dégâts : toiture arrachée, objets brisés, inondation, électricité coupée pendant plusieurs heures ? Quelques gestes simples sont à effectuer d’emblée.

  • Premier objectif : éviter l’aggravation des dommages dont vous êtes victime. Bâchez votre toiture, vérifiez l’état de votre congélateur, ne touchez pas aux fils électriques et téléphoniques tombés au sol… Enfin, respectez les règles de sécurité pour les travaux d’élagage et de réparation des toitures.
  • Gardez le maximum de justificatifs de l’événements : objets endommagés, photos, témoignages. Si vous avez engagé des dépenses pour réparer vous-même les dégâts, conservez-bien les factures.
  • Dressez une liste détaillée de tous vos biens endommagés en y joignant les pièces justificatives (factures) correspondantes.
  • Certaines assurances offrent des garanties d’assistance complémentaires : gardiennage du logement, relogement temporaire, aide au déménagement…

La déclaration du sinistre à votre assureur

Pour une catastrophe naturelle l’état de catastrophe naturelle est proclamé par le gouvernement dans le Journal officiel.

Ce n’est pas le cas pour une tempête. La déclaration est délivré par Météo France. Ce document coûte un peu plus de 70 euros et n’est pas remboursé par votre assurance. Pour l’obtenir, rendez-vous sur la boutique de Météo France dédiée aux particuliers.

Votre demande d’indemnisation en cas de sinistre doit intervenir dans les 5 jours ouvrés suivant celui-ci. Déclarer votre sinistre par courrier recommandé avec accusé de réception à votre assureur, téléphonez-lui ou allez directement en agence. Certains organismes permettent même la déclaration par internet.

Votre assureur exige, généralement une série de documents précis et notamment la fourniture d’un certificat attestant de l’intensité exceptionnelle des vents ou de la grêle.

En parallèle à cette déclaration, votre assureur mandate généralement un expert pour estimer précisément l’ampleur des dégâts et des réparations associées.

L’indemnisation de la tempête

Elle dépend fortement des garanties souscrites et du contrat souscrit. Le montant ne sera pas le même selon les éléments suivants :

  • Votre assureur applique généralement un coefficient de vétusté, pour les objets vieux de plusieurs années. Vos biens seront partiellement remboursés et non indemnisés à la valeur à neuf.
  • Une franchise reste généralement à votre charge.
  • Le délai d’indemnisation est variable et indiqué dans votre contrat. Le dédommagement intervient, en général, 10 à 30 jours après que vous ayez accepté la proposition de votre assureur.