Nouveaux horaires Nouveaux horaires : notre service client est joignable du lundi au vendredi de 9h - 12h30 et 13h30 - 18h

Menu
Recherche
Aide

Alcoolémie : comment trouver une assurance auto ?

Assurance alcool au volant : comparer les différentes offres.

Devis assurance auto

Vous avez été résilié par votre assureur pour alcoolémie au volant et vous vous demandez comment retrouver une assurance auto pour résilié ?

Alcool au volant : que dit la législation ?

L'alcool au volant est la cause d'environ un tiers des accidents mortels de la circulation, c'est pourquoi la législation est de plus en plus stricte en la matière. En France, il est interdit de conduire avec un taux d’alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,5 g/l de sang ou 0,25 mg/l d'air expiré, ce qui équivaut à environ 2 verres d'alcool. Ce taux s'abaisse à 0,2 g/l de sang ou 0,10 mg/l d'air expiré si vous êtes dans la situation suivante :

  • vous avez un permis probatoire ou êtes en situation d'apprentissage ;
  • vous conduisez un véhicule de transport en commun ;
  • votre droit à conduire est limité aux véhicules équipé d'un éthylomètre anti-démarrage ou EAD.

Le taux d'alcool présent dans le sang ou dans l'air expiré se mesure en grammes par litre de sang ou en milligrammes par litres d'air expiré. À noter que nous sommes inégaux face à l'alcool. Le taux d'alcool peut varier d'une personne à une autre alors qu'elles ont ingéré la même quantité d'alcool. En effet, d'autres facteurs entrent en jeu, comme la fatigue, le gabarit de la personne, son état de santé,...

À quelles sanctions vous vous exposez ?

Pour les permis standards

Le gouvernement a récemment renforcé les sanctions pour ceux qui ne respectent pas les limites imposées.

Ainsi, si vous dépassez les 0,5 g/l d’alcool dans le sang, vous vous exposez à une amende de 135€, un retrait de 6 points et une suspension de permis de conduire pour 3 ans. 

Si vous atteignez les 0,8 g/l d’alcool dans le sang, vous risquez 4500€ d’amende, le retrait de 6 points de permis, la suspension ou l’annulation du permis de conduire pendant 3 ans, et 2 ans de prison.  

Pour les permis probatoires

Lorsque vous atteignez les 0,25 g/l de sang, vous risquez 135€ d’amende, 6 points retirés de votre permis et enfin 3 ans de suspension de permis.

Avec un taux d’alcool à 0,8 g/l de sang, les sanctions sont les mêmes que pour le permis standard :

  • 4500€ d’amende
  • Retrait de 6 points
  • Suspension ou annulation du permis pour 3 ans
  • 2 ans de prison

En cas d’accident de la route

Si vous êtes responsable d’un accident de la circulation alors que vous êtes sous l’emprise de l’alcool et que le conducteur tiers a subi de graves blessures, vous risquez de 3 à 5 ans de prison selon la gravité des blessures, une amende de 45 000 à 75 000 euros, d’un retrait de 6 points, d’une suspension pendant 5 ans ou d’une annulation du permis de conduire ainsi que l’interdiction de le passer pendant 10 ans. Votre véhicule est passible d’être immobilisé ou confisqué.

Si êtes à l’origine d’un accident qui a entraîné la mort d’un conducteur tiers, et ce alors que vous étiez sous l’emprise de l’alcool, vous êtes passible d’une peine de 7 ans d’emprisonnement, d’une amende de 100 000 euros et d’une annulation de plein droit du permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant 10 ans.

Alcool au volant : quelles conséquences pour votre assurance auto ?

Si vous êtes arrêté en état d’ivresse au volant, votre assureur peut décider de résilier votre contrat d’assurance auto. Avant d’en arriver là, d’autres sanctions sont possibles.

L’augmentation du bonus-malus

Le bonus-malus  appelé aussi coefficient réduction-majoration (CRM) est un système qui contribue à estimer le montant de la prime d’assurance auto.

Ce coefficient est calculé en fonction de votre comportement au volant. Tous les ans, votre CRM est réduit en l’absence de sinistre ou augmenté en cas de sinistre.

La majoration de la prime d’assurance

Si aucune autre infraction n’est constatée, la majoration de votre cotisation ne dépassera pas les 150 %. Si jamais vous commettez une infraction sous l’emprise de l’alcool comme par exemple un excès de vitesse, votre prime peut alors augmenter jusqu’à 400 %.

La perte de garanties complémentaires

Si vous roulez en état d’ivresse, votre assureur a le droit de suspendre toutes vos garanties.

Cela a pour conséquence que vous ne serez plus couvert et, en cas d’accident, vous devrez rembourser vous-même les frais liés au sinistre car l’assureur ne prendra plus rien à sa charge.

La résiliation de votre assurance auto

Sanction la plus grave, la rupture du contrat d’assurance est réglementée par l’article 211-1-2 du Code des assurances.

Une fois résilié par votre assureur, vous disposez d’un mois pour trouver une compagnie d’assurance, qui accepte de vous couvrir. Cette démarche est compliquée – voire impossible – du fait de de votre inscription au registre des automobilistes résiliés. Par ailleurs, en tant que conducteur, vous devez vous attendre à payer une surprime importante au moment de signer votre nouveau contrat.

En effet, désormais, vous êtes considéré comme un profil à risque pour les assureurs. Ils vont donc se prémunir contre les risques que vous présentez et vous faire payer une surprime importante.

Comment souscrire un nouveau contrat d’assurance après une résiliation ?

Comparer en ligne

Cela vous permettra d’identifier rapidement les assurances qui acceptent les profils comme le vôtre. Il existe en effet des compagnies qui proposent des offres avec des garanties adaptées dédiées aux résiliés et malussés

Se tourner vers le bureau central de tarification (BCT) 

Malheureusement, malgré vos tentatives, vous n’arrivez pas à trouver une nouvelle compagnie d’assurance. Vous pouvez alors saisir le BCT. Cet organisme, qui dépend de l’Agira fixe la tarification de votre assurance auprès de l’assureur. Dans ce cas de figure, seule une garantie responsabilité civile (Tiers) vous sera proposée. Le montant de la prime peut parfois être plus élevé que le tarif moyen du marché.

L’inconvénient  ? Vous devrez attendre plus de deux mois que votre dossier soit traité par cet organisme. Dans cette attente, en l’absence d’assurance, vous ne serez pas autorisé à prendre le volant.