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Assurance crédit immobilier : comment choisir vos garanties ?

En jouant sur certaines garanties vous pouvez faire baisser le coût de votre assurance

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Vous venez de dénicher le logement de vos rêves ? Pour financer rapidement votre nouveau logement, vous avez sans doute contracté un crédit immobilier. En parallèle, vous devez choisir une assurance de prêt. Elle vous protège contre les aléas de la vie. Si vous ne pouvez plus rembourser votre prêt à cause d’un accident, d’une invalidité ou d’une période de chômage, cette assurance prend le relais et rembourse les mensualités à votre place. Choisissez l’assurance emprunteur qui vous correspond et laissez-vous guider dans ses garanties.

 

Les garanties indispensables

Il y a certaines garanties sur lesquelles il est difficile de faire l’impasse avec l’assurance emprunteur. En effet, celles-ci permettent de vous couvrir contre les conséquences de nombreux risques : accident domestique, maladie grave, accident de la circulation,… Elles permettent aussi aux banques d’assurer leurs arrières si vous étiez en incapacité de rembourser vos mensualités et ainsi récupérer le capital restant dû.

Avec l’âge, le risque est plus grand, c’est pourquoi certains contrats groupe des banques imposent un âge de cessation de garantie autour de 75 ans. En recourant à la délégation d’assurance, vous pouvez négocier pour que votre assureur vous couvre jusqu’à la fin estimée de l’emprunt

La garantie décès (DC)

C’est la garantie minimale de tout contrat d’assurance emprunteur. Elle intervient en cas du décès de l’emprunteur avant un âge limite. La compagnie d’assurance verse alors à la banque la capital restant dû de l’emprunt à hauteur de la quotité assuré au jour du décès. La banque est protégée, les héritiers sont épargnés. Attention, le contrat d’assurance peut prévoir des exclusions à cette garantie, comme le suicide ou la pratique de sport dangereux.

La garantie perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA)

La PTIA correspond à l’incapacité définitive et absolue, physique ou mentale, d’exercer toute activité rémunératrice. Cette incapacité vous contraint à recourir aux services d’une tierce personne pour les gestes de la vie quotidienne : vous déplacer, manger, vous habiller… Attention cependant, certains contrats un délai de carence avant que cette garantie intervienne.

 

Les garanties importantes

Il s’agit de garanties que nous vous recommandons fortement si vous occupez une activité professionnelle. Si en revanche vous êtes retraité, ces garanties ne vous seront pas utiles.

La garantie invalidité permanente (IPT)

La garantie IPT équivaut à un handicap lourd : 66% d’invalidité et plus. Cette invalidité, mentale ou physique, survient généralement après un accident ou une maladie et après consolidation de l’état de santé. Dans cette situation, vous n’êtes bien souvent plus en capacité d’exercer une activité professionnelle et d’en tirer des revenus. Vous n’êtes plus en mesure de rembourser en totalité votre emprunt immobilier. L’assurance prend alors le relais auprès de l’établissement prêteur à hauteur des quotité assurée.

Certains assureurs choisissent de rembourser de le capital restant dû de façon mensuelle ou en une seule fois. La 2ème solution étant la plus avantageuse car votre crédit se termine plus tôt et libère votre capacité d’endettement.

La garantie invalidité permanente partielle (IPP)

L’IPP correspond à un handicap qui se situe entre 33 et 66% d’invalidité.

Par exemple :

  • La perte d’un doigt ou la brûlure de 10% du corps équivalent à un taux d’invalidité de 5 à 9%.
  • La perte de vision d’un œil ou d’un pouce sont égales à un taux d’invalidité de 10 à 29%.
  • La perte de la main, de toutes les dents ou la paralysie du nerf sciatique correspondent à un taux d’invalidité de 30 à 59%.

L’assureur prend alors à sa charge une partie des mensualités en fonction de la quotité assurée. Certains contrats prévoient une prise en charge jusqu’à 50% de la mensualité, d’autres au prorata du taux d’invalidité. Selon votre niveau d’invalidité, certaines formules de contrats s’avèrent plus intéressantes que d’autres.

Vous pourriez être tenté de faire l’impasse sur cette garantie pour réaliser quelques économies sur votre assurance emprunteur. Cependant, un accident est vite arrivé et vous pourriez être contraint de changer d’emploi ou de renoncer à en occuper un du fait de cet handicap. Et là, vous risquez de frôler la catastrophe financière.

 

Les garanties secondaires

Les garanties Incapacité Temporaire de Travail (ITT) et Incapacité de Travail Partielle (ITP) 

La garantie ITT vous couvre en cas d’arrêt de travail prolongé. Souvent exigée par l’assureur quand l’emprunt concerne l’achat d’une résidence principale, cette garantie est plus accessoire lors d’un investissement locatif puisque à priori les loyers couvrent les mensualités.

Pour bénéficier de cette garantie, vous devez justifier d’une incapacité complète, mais temporaire, d’exercer votre activité professionnelle suite à un arrêt de travail dû à une maladie ou un accident. Le taux d’invalidité doit être de 100%. S’il est inférieur, c’est la garantie IPT qui intervient. Elle vous couvre si vous arrêt de travail est partiel, autrement appelé « mi-temps thérapeutique ».

Vérifiez que vous l’avez bien souscrite ou qu’elle est incluse avec votre garantie ITT.

L’indemnisation, dans le cadre de la garantie ITT, n’excède pas les 3 ans, en général. Si à l’issue des 3 ans vous n’êtes toujours pas en mesure de reprendre le travail, vous pouvez basculer en invalidité permanente après accord du médecin conseil de la compagnie d’assurance.

La prise en charge de vos mensualités par la garantie ITP peut aller jusqu’à 50% sur une durée de 6 mois à plus d’un an selon votre contrat. Pour en savoir plus référez-vous aux conditions générales de ce dernier.

Une franchise dont il faut se méfier

Lorsque vous faites votre choix, une ligne doit attirer votre attention : la franchise. Elle est variable selon les assureurs et les contrats proposés. Elle peut aller d’une quinzaine de jours à 180. Ce délai est particulièrement impactant pour des TNS ou professions libérales. Si vous êtes en arrêt de travail, vos mensualités sont donc prises en charge après ce délai. Soyez donc vigilant à ce que cette franchise ne vous mettes pas dans une situation financière délicate.

Par ailleurs, tous les types d’arrêt de travail ne sont pas couverts. Ils sont variables selon les contrats. Par exemple, certains admettent les grossesses pathologiques ou les mi-temps thérapeutiques, d’autres les excluent formellement. Selon votre situation, l’assureur choisi sera différent.

La garantie assurance perte d’emploi (APE)

L’APE peut être souscrite par un salarié qui a validé sa période d’essai et qui n’est pas concerné par un préavis de licenciement. Il est possible qu’un assureur vous exclue de cette garantie si vous êtes agé de plus de 50 ans.

Le plus souvent cette garantie n’intervient que si la perte d’emploi concerne un CDI dans le cadre d’un licenciement économique. La démission, la rupture conventionnelle ou encore le licenciement pour faute sont donc exclus.

L’indemnisation en cas d’une perte d’emploi

La prise en charge de votre mensualité par l’assureur dépend de votre contrat. Elle peut être totale ou partielle (différence entre le montant de votre mensualité et de votre allocation chômage).

Votre indemnité peut être limitée:

  • Dans le temps ;
  • Sur son montant ;
  • Sur sa fréquence.

Attention, elle peut aussi être soumise à un délai de carence ou un délai de franchise. 

Pour bénéficier de l’indemnisation vous devez présenter à l’assureur :

  • Votre lettre de licenciement
  • Votre contrat de travail
  • Votre attestation destinée à Pôle Emploi

Il est possible qu’on vous demande des documents complémentaires.