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Emprunt en couple : comment déterminer sa quotité ?

Emprunt en couple, quotité, assurance… Le risque financier ne disparaît pas. Vérifiez si votre couverture est suffisante et simulez votre devis personnalisé.

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Lorsqu’on achète un bien immobilier à deux, l’assurance emprunteur est indispensable pour sécuriser le prêt. La question de la quotité , le pourcentage du capital couvert par chaque co‑emprunteur reste pourtant méconnue. Nous vous expliquons en termes simples comment répartir la couverture et choisir une quotité adaptée à votre situation, avec des exemples et des conseils pratiques.

Couple souriant tenant la clé de leur nouveau logement, symbolisant l’achat d’une maison

Comprendre la quotité d’assurance emprunteur

La quotité d’assurance correspond à la part du prêt immobilier que couvre votre contrat. Pour un emprunteur seul, la quotité est nécessairement de 100 % puisque la banque exige que l’intégralité du crédit soit assurée. Dans un emprunt en couple, les co‑emprunteurs choisissent la répartition qui leur convient, à condition que la somme des quotités atteigne au moins 100 %. Il est possible de cumuler jusqu’à 200 % en assurant chaque tête à 100 %, mais cette option augmente le coût de l’assurance.

Pourquoi la quotité est essentielle pour un emprunt en couple ?

Souscrire un crédit à deux engage chaque co‑emprunteur à rembourser la totalité de la dette. La quotité détermine la part du capital que l’assurance versera en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité de l’un des emprunteurs. Si la quotité est insuffisante, le conjoint survivant doit assumer le remboursement non couvert par l’assurance. À l’inverse, une quotité élevée garantit une protection maximale mais entraîne des cotisations plus importantes. L’objectif est donc de trouver un équilibre entre sécurité financière et budget.

Chez AcommeAssure

Nous vous accompagnons dans votre projet immobilier en couple grâce à des assurances emprunteur personnalisées. Déterminez facilement la quotité la plus adaptée à votre situation pour protéger chacun des co-emprunteurs, en fonction de vos revenus et de vos besoins.
Bénéficiez d’une couverture sur-mesure en cas de décès, invalidité ou incapacité, et comparez les meilleures offres en quelques minutes avec notre comparateur en ligne. Nos conseillers vous guident pour choisir une quotité équilibrée et sécuriser votre prêt immobilier en toute sérénité.

Quels sont les critères pour choisir la bonne quotité

Le choix d’une quotité ne dépend pas du régime matrimonial mais de la situation personnelle des co‑emprunteurs.

Plusieurs critères influencent la décision :

  • Capacité financière : la part de chaque emprunteur dans le financement et ses revenus déterminent la quotité qu’il peut supporter.
  • Situation professionnelle : un emploi stable ou une profession à risque peuvent justifier une quotité plus élevée ou plus faible.
  • État de santé : des antécédents médicaux peuvent entraîner des surprimes ; une quotité plus faible permet de maîtriser le coût.
  • Nature du projet : pour une résidence principale, il est conseillé de privilégier une protection maximale, tandis qu’un investissement locatif peut se contenter d’une quotité plus faible.
  • Perspectives d’évolution : l’évolution prévue des revenus, des dépenses ou de la situation familiale doit être prise en compte.

 

Comment répartir la quotité entre co‑emprunteurs ?

Les quotités peuvent être réparties de manière égale ou inégale selon la contribution financière de chacun, son état de santé ou ses revenus. Le tableau ci‑dessous résume quelques répartitions possibles et les situations auxquelles elles se prêtent.

Emprunteur 1Emprunteur 2Quotité totaleSituation typique
50 %50 %100 %Revenus et parts égaux : chaque emprunteur rembourse sa moitié.
70 %30 %100 %Revenus disparates : l’emprunteur aux revenus les plus élevés assume une plus grande part.
100 %50 %150 %Protection renforcée pour un co‑emprunteur ayant un revenu très supérieur ou une participation majoritaire.
100 %100 %200 %Couverture maximale : chaque tête est assurée à 100 %, idéal pour sécuriser une résidence principale.

Répartition 50/50 : le choix équilibré

La répartition 50/50 est la plus courante lorsque les co‑emprunteurs ont des revenus similaires et contribuent également au remboursement. Elle offre une couverture suffisante pour un achat en résidence principale ou un investissement locatif. En cas de sinistre, l’assurance règle la moitié du capital restant dû ; l’autre moitié reste à la charge du conjoint survivant.

Bon à savoir

vous pouvez souscrire deux contrats distincts auprès de compagnies différentes. Chacun personnalise ses garanties et sa quotité, du moment que le cumul atteint au moins 100 %. Utiliser une délégation d’assurance permet souvent de faire jouer la concurrence et d’alléger le coût global. Les co‑emprunteurs peuvent aussi ajuster leurs garanties (perte d’emploi, invalidité permanente partielle) selon leurs besoins.

Répartition inégale : 60/40, 70/30 et autres variantes

Il est possible de moduler la quotité selon la capacité de remboursement de chacun. Une quotité de 70/30 est utile lorsque l’un des co‑emprunteurs perçoit un revenu nettement plus élevé ou investit davantage dans l’acquisition. Cette option permet de protéger le conjoint le plus vulnérable sans alourdir excessivement le coût global de l’assurance.

Couverture maximale : 100 % sur chaque tête

Assurer chaque emprunteur à 100 % est la solution la plus sécurisante : en cas de décès ou d’invalidité de l’un des co‑emprunteurs, l’assurance rembourse intégralement le capital restant dû. Cette formule protège totalement le conjoint survivant et convient particulièrement pour l’achat de la résidence principale. Elle est toutefois plus coûteuse, car la prime est calculée sur deux quotités complètes.

Assurer une seule tête à 100 %

Dans certains cas, un couple peut envisager d’assurer un seul emprunteur à 100 % et l’autre à 0 %. Cette configuration implique que l’un des co‑emprunteurs supporte seul la totalité du coût de l’assurance. Elle est rare et peu appréciée des banques, car elle laisse le conjoint non assuré totalement exposé en cas de sinistre. Cette option n’est généralement valable que si le revenu d’un emprunteur est nettement plus élevé et que le prêt ne repose que sur ses ressources.

Attention, une quotité trop faible peut mettre en difficulté le survivant en cas de sinistre. À l’inverse, choisir 200 % de couverture augmente considérablement le montant des primes. Avant de souscrire, comparez les offres et vérifiez que chaque co‑emprunteur pourra supporter sa part de cotisation sur toute la durée du prêt.

Comment modifier sa quotité en cours de prêt

Une quotité peut être ajustée après la signature du contrat. L’augmentation est généralement plus simple : l’assureur peut recalculer la prime en appliquant une surprime éventuelle. La diminution est plus délicate et doit être validée par la banque, car la couverture totale ne peut jamais être inférieure à 100 %. Les co‑emprunteurs peuvent également intervertir les quotités (passer de 70/30 à 30/70, par exemple) si leur situation change. En cas de refus, il reste possible de recourir à la délégation d’assurance pour souscrire un nouveau contrat plus adapté.

Les questions à se poser avant de fixer la quotité

Avant de signer un contrat, projetez‑vous dans les situations les plus défavorables :

  • En cas de disparition de votre partenaire, êtes‑vous en mesure de rembourser seul le crédit ?
  • Si l’un de vous est en invalidité, le montant perçu via l’assurance suffira‑t‑il pour honorer les mensualités ?
  • Vos revenus sont‑ils susceptibles de diminuer (congé parental, passage à temps partiel, création d’entreprise) ?
  • Quels sont vos risques de santé respectifs et peuvent‑ils évoluer ?

Cas particuliers et conseils pratiques

Dans une séparation ou un divorce, le co‑emprunteur reste solidaire du remboursement tant qu’aucune désolidarisation n’est actée par la banque et l’assureur. Il convient alors de modifier la quotité et de mettre à jour le contrat pour que le prêt demeure intégralement garanti. Par ailleurs, depuis l’entrée en vigueur de la loi Lemoine, il est possible pour les couples qui financent une résidence principale ou mixte et dont la part assurée cumulée n’excède pas 400 000 € d’être dispensés de questionnaire de santé si l’échéance du prêt est antérieure au 60e anniversaire. Cette mesure facilite l’accès à l’assurance pour les profils jeunes et en bonne santé.

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