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Optimisez la prise en charge de votre cataracte : chirurgie, remboursement par l’Assurance Maladie et solutions de mutuelle santé adaptées à vos besoins.
Avec près de 850 000 interventions réalisées en 2018, la chirurgie de la cataracte est la plus pratiquée en France. On estime qu’un Français sur cinq âgé de plus de 65 ans est touché par cette pathologie oculaire, et cette proportion augmente considérablement après 85 ans. Après la DMLA et le glaucome, c’est la 3ᵃ cause de cécité.
La cataracte est une opacification progressive du cristallin, empêchant la lumière de traverser correctement cette lentille oculaire. Elle se situe derrière l’iris et la pupille.
Normalement transparente, elle devient progressivement trouble, entraînant une déficience visuelle. Avec le temps, les protéines du cristallin évoluent et s’agglutinent, réduisant la clarté de la vision. Bien que l’on ne connaisse pas la cause exacte de cette atteinte oculaire.
Certains facteurs augmentent son développement :
L’origine du mot cataracte provient du grec ancien, où « kataraktes » signifie chute d’eau. Cette vision floue et trouble, ressemblant à un voile blanc devant les yeux, est un signe avancé de cette pathologie visuelle. Au début, la cataracte peut être confondue avec une myopie naissante. Puis, les couleurs deviennent ternes, la gêne à la lumière s’intensifie, et la perception des contrastes diminue.
Non traitée, cette maladie peut mener à la cécité. D’autres complications peuvent survenir : si les protéines du cristallin s’échappent et obstruent le trabéculum, elles risquent de provoquer un glaucome chronique. Il est recommandé d’adopter certaines habitudes pour ralentir la progression de la cataracte, comme une alimentation riche en antioxydants (fruits et légumes) et le port de lunettes de soleil pour protéger les yeux des ultraviolets.
Lorsque la cataracte est encore peu avancée, la chirurgie de la cataracte n’est pas systématique. La déficience visuelle peut être compensée temporairement par des lunettes traitées antireflets. Toutefois, cette solution reste transitoire, car la pathologie continue d’évoluer.
Quand la cataracte devient trop invalidante, la seule solution est l’opération. Cette intervention consiste à retirer les cristallins atteints et à les remplacer par un implant intraoculaire. L’intervention est réalisée sous anesthésie locale et dure entre 15 et 30 minutes. Elle est pratiquée en ambulatoire, sans nécessité d’hospitalisation.
Dans la majorité des cas, les deux yeux ne sont pas opérés simultanément pour limiter les risques post-opératoires. Dans les situations les plus complexes, d’autres interventions oculaires s’avèrent nécessaires, notamment des greffes cornéennes pour remplacer les tissus endommagés.
Après la chirurgie, il est essentiel de prévenir les infections en appliquant régulièrement des collyres antibiotiques et anti-inflammatoires. Il est recommandé d’éviter de se frotter les yeux ou de porter des cosmétiques pendant au moins une semaine. Des consultations médicales post-opératoires seront programmées pour suivre l’évolution de la récupération visuelle.
Attention ! Dans certains cas, une cataracte secondaire peut apparaître. Une capsulotomie au laser permettra alors d’éliminer l’opacification résiduelle.
L’opération de la cataracte est remboursée à 100 % par la Sécurité sociale sur la base du tarif conventionné, soit 271,70 €, incluant les honoraires du chirurgien et l’implant monofocal. Toutefois, les dépassements d’honoraires appliqués par un spécialiste de secteur 2 ne sont pas pris en charge.
Comme pour tous les soins remboursés à 100 %, le parcours de soins coordonné doit être respecté. Une consultation préopératoire avec un spécialiste permettra d’obtenir une prescription médicale pour bénéficier du remboursement.
Les frais annexes non couverts par la Sécurité sociale peuvent être pris en charge par votre complémentaire santé. Un taux de remboursement de 250 % est recommandé pour limiter le reste à charge, en particulier si le chirurgien applique des dépassements d’honoraires. Il est conseillé de demander des devis avant l’intervention et de les transmettre à votre mutuelle pour connaître la part réellement couverte.
Certaines mutuelles spécialisées dans les soins oculaires ou destinées aux seniors offrent une couverture plus avantageuse pour la chirurgie de la cataracte et les implants.
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