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Cure de désintoxication : fonctionnement et remboursement

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Les addictions à l’alcool, aux drogues ou à d’autres substances peuvent avoir des conséquences graves sur la santé. Heureusement, la cure de désintoxication offre une solution efficace pour se libérer de ces comportements destructeurs. Découvrez le fonctionnement de ces cures, les options de remboursement disponibles, y compris les prises en charge par les mutuelles, et les alternatives pour un sevrage durable.

Qu’est-ce qu’une cure de désintoxication ?

La cure de désintoxication permet de combattre l’addiction d’une personne à des produits comme l’alcool, la drogue ou encore les médicaments. Adapté au type et au degré d’addiction, cet outil thérapeutique ne se présentera pas de la même façon selon l’addiction à traiter.

L’objectif de la cure est de supprimer, peu à peu, la pulsion addictive et d’éviter tout risque de rechute. Il s’agit donc de parvenir à un véritable sevrage, c’est-à-dire à un arrêt de la consommation de drogue ou d’alcool, qui doit déboucher sur un rétablissement complet du patient.

Afin de proposer un traitement adapté, les soignants prennent en considération l’âge et l‘état de santé du patient et l’accompagnent d’un suivi médical et psychologique.

Quels sont les différents types de cure ?

Plusieurs types de cure de désintoxication sont possibles :

  • La cure de désintoxication hospitalière, notamment dans une unité d’addictologie ;
  • Le sevrage ambulatoire, dans le cadre d’une hospitalisation de jour ou à domicile ;
  • L’accueil en centre de soin, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA). Des équipes pluridisciplinaires, formées d’addictologues, de psychologues, de personnels socio-éducatifs, y assurent aux patients une prise en charge et un suivi globaux.

Comment fonctionne une cure de désintoxication ?

Le processus de sevrage

Cette phase cruciale de la cure, dont le déroulement dépend en partie de la nature de l’addiction. Elle prend en général de 7 à 15 jours et repose notamment sur :

  • L’éloignement de la substance à l’origine de l’addiction et la protection du patient par rapport à ce produit.
  • Des séances de relaxation, au moyen du yoga par exemple, ou des sessions de sport, afin d’évacuer le stress inhérent à ce moment pénible pour le patient.
  • Une prise de médicaments. Il peut s’agir, selon les cas, d’antidépresseurs, d’anti-douleurs ou, pour les toxicomanes, par exemple, de médicaments de substitution, comme le subutex.
  • La participation à des échanges et groupes de parole, pour partager son expérience et retrouver une certaine confiance en soi.

Durée et suivi de la cure

Selon le type et le degré d’addiction, la cure de désintoxication peut durer entre une et six semaines environ. Après la phase de sevrage, certains patients peuvent quitter l’hôpital ou le centre de traitement, d’autres y demeurant jusqu’à un mois supplémentaire, avec un traitement moins lourd.

Pour éviter les risques de rechute, un suivi psychologique est nécessaire. Fondé sur un véritable programme de réadaptation, il propose des séances de thérapie et un soutien adapté, dans des domaines aussi variés que le maintien de la santé physique, l’alimentation ou la réinsertion sociale.

Quel remboursement pour une cure de désintoxication ?

La prise en charge de la Sécurité sociale

Une cure de désintoxication peut coûter plusieurs milliers d’euros.

Ce montant est entièrement pris en charge par la Sécurité sociale si la cure se déroule dans un CSAPA ou dans une unité d’addictologie d’un hôpital public. Les frais relatifs à l’hébergement, aux consultations médicales assurées par les professionnels de santé et les prescriptions de médicaments sont également couverts par l’Assurance maladie.

L’intervention de la complémentaire santé

La prise en charge de la désintoxication est également du ressort de la mutuelle. C’est elle qui prend en charge les frais de la cure dans une clinique ou un centre privés, qui ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale.

Il convient cependant de vérifier :

  • Que la garantie relative à ce type de cure est bien présente dans le contrat. Il faut notamment vérifier la présence de certaines clauses, comme « addictologie » ou « soins en alcoologie ».
  • Quels types de soins sont pris en charge.
  • La durée de séjour couverte.

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Nous proposons une offre de mutuelle santé avec prise en charge des cures de désintoxication (alcool ou drogue), jusqu’à 30 jours par an et par bénéficiaire, tous séjours confondus. Cette couverture est disponible uniquement avec notre formule Atout +, quel que soit le niveau choisi. Contrairement à la plupart des assureurs, nous continuons à couvrir ces soins essentiels, souvent exclus ailleurs.

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Quelles formalités pour obtenir un remboursement ?

Une prise en charge des frais relatifs à la cure nécessite d’accomplir les démarches suivantes :

  • La consultation du médecin traitant, qui doit prescrire la cure de désintoxication.
  • Une demande auprès de la Caisse d’assurance maladie compétente. Au vu de la prescription médicale, elle délivre, en effet, les formulaires nécessaires à la demande de remboursement.
  • Il faut aussi penser à conserver les justificatifs fournis, qu’il s’agisse des feuilles de soins délivrés par les médecins ou des ordonnances.

Quelles démarches pour bénéficier d’une cure de désintoxication ?

Comment être admis dans un centre spécialisé ?

La cure de désintoxication peut :

  • Être à l’initiative du malade. La demande d’admission se fait alors sur dossier avec une recommandation du médecin traitant ou d’un spécialiste en addictologie ;
  • Faire suite au signalement d’un professionnel (médecin ou assistante sociale). L’Agence Régionale de Santé (ARS) diligente alors un examen médical de l’individu concerné par le signalement. Si cet examen révèle une dépendance, la personne devra suivre une cure dans l’établissement de son choix, ou à défaut, par celui désigné par l’ARS ;
  • Être ordonnée par la justice. Cette injonction de soin peut être ordonnée dans le cadre d’un sursis avec mise à l’épreuve, en guise d’alternative à des poursuites pénales ou en complément de la peine prononcée.

Les conditions et délais d’admission varient d’un centre à l’autre. 

Néanmoins, ces établissements s’ouvrent généralement, à l’image des CSAPA, à toute personne souffrant d’addiction, sans faire de différences selon l’âge, l’ouverture des droits sociaux ou même la régularité de séjour.

Afin d’adapter la cure à la spécificité des besoins propres de chaque patient, un premier accueil est organisé. Il a notamment pour but d’apprécier la nature de la demande et son éventuelle urgence. Ce premier contact permet également d’établir les traitements et le type d’accompagnement qui conviennent au patient.

Quelles sont les alternatives à la cure de désintoxication ?

D’autres formes de soutien

La cure de désintoxication n’est pas le seul moyen de sortir de l’addiction. Si elle le souhaite, et qu’elle s’en sent capable, une personne souffrant d’addiction peut avoir recours à certaines thérapies, comme les thérapies comportementales et cognitives (TCC).

Elles permettent la prise de conscience de l’origine de son trouble et de repérer les pensées négatives qui ont contribué à le développer. Sur cette base, des techniques spécifiques doivent entraîner un réaménagement de l’ensemble du comportement mental.

D’autres formes de soutien, comme la thérapie individuelle, ou la participation à des groupes dédiés peuvent aussi contribuer à cette lutte contre l’addiction.

Des médicaments favorisant le sevrage

Le recours à certains médicament contribuent à la guérison les malades :

  • Pour servir de substitution aux drogues. Les trois produits légaux en France sont la buprénorphine (Subutex), la méthadone et le suboxone.
  • Pour réduire la consommation d’alcool le baclofène et le nalméfène sont fréquemment prescrits.

La prescription et le mode d’administration de ces médicaments, qui présentent certaines contre-indications, font l’objet de règles précises . Il est obligatoire de se référer à l’avis d’un professionnel de santé.